Pour cette quatrième collaboration avec Duceppe, on a choisi de faire tomber la frontière entre scène et quotidien. La limite entre spectacle et spectateur s’efface, alors que les personnages sortent de la scène pour investir le monde, et nous invitent dans le leur. Quand les séances photo d’ensemble traditionnelles se sont révélées impossibles, on a embrassé la contrainte pour en faire notre signature : un système de collage qui assemble des portraits fragmentés en une scène unifiée.

L’esthétique de la campagne marie l’intimité du documentaire et le panache du théâtre pop, en tissant des séances isolées en regroupements impossibles, un ensemble né en post-production. Ces rencontres composées numériquement font écho à la nature même du théâtre : des fragments cousus ensemble pour leur donner un sens commun.

L’artifice est pleinement assumé. Stylisé. Joyeusement visible. Les espaces publics deviennent des plateaux, les affiches prennent vie, et le quatrième mur ne se brise pas simplement, il se dissout en couches.

La campagne 2025–2026 redéfinit la visibilité : pas seulement être vu, mais être reconnu, relié, rassemblé.